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Jill Hemmings » billets achetés : 360
| Sujet: don't trust me. (jh) Jeu 9 Oct - 20:58 | |
| Jillian Hemmings vingt-trois ans, bientôt vingt-quatre. étudiante en droit, elle travaille au blue lagoon le soir, histoire d'avoir un peu plus d'argent. amoureuse mais célibataire parce que sentimentalement incompétente. elle aime les mecs, et ça a toujours été le cas. américaine, elle est née à new-york et est venue s'installer à chicago quand elle était enfant. américaines et irlandaises, du côté de sa mère. old, mais elle a quand même acheté son ticket.
on la dit pétasse, mais on la dit aussi adorable. certains vous diront qu'elle rit tout le temps et qu'elle est l'amie dont vous avez toujours rêvé alors que d'autres préfèreront gueuler qu'elle ne comprend rien aux sentiments, et que c'est une égoïste. une chose est sure pourtant, jill a un coeur. c'est juste que son coeur est détruit, pas d'sa faute. alors elle n'agit pas de la même façon avec ses amis qu'avec ses ennemis. jill, elle réplique, elle fait des blagues, elle flirte avec une aisance remarquable et elle pleure en secret dans sa chambre. jill, elle est amoureuse et ça a changé la donne. elle essaye de comprendre comment marchent les gens, sans succès. elle n'a jamais été douée pour comprendre ce que ses potes ressentaient. mais ses proches savent qu'elle est adorable, loyale et qu'elle ne les trahira jamais. jill, faut la connaitre pour l'apprécier.
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de son nom complet jillian, elle a raccourci son prénom quand elle est arrivée à chicago » sa mère est morte, son père est parti habiter ailleurs, alors niveau famille, il n'y a que sa soeur. et dieu sait que jill l'aime, sa jumelle. » pour rien au monde elle n'abandonnerait quelqu'un ou quelque chose. aussi égoïste qu'elle puisse parfois paraitre, et bien qu'elle ne soit pas forte pour décoder ce que pensent les gens, elle est engagée dans une association et a déjà fait une mission humanitaire. » sa famille est plutôt aisée, alors la rousse en profite. mais elle n'aime pas tellement profiter de choses qu'elle n'a pas acquises elle-même, alors elle s'est trouvé un boulot. » elle a pas mal de tics auxquels elle ne porte même plus attention : elle se ronge les ongles, passe sa main dans ses cheveux, se mord la lèvre, lève les yeux au ciel... » ses amis l'appellent jiji, ce qui la fait plutôt rire. elle le prend bien, alors que son surnom pourrait être donné à un ours en peluche. » lorsqu'elle était au lycée, elle était cheerleader et était une des filles les plus populaires qui soient. » elle ne fait pas de sport en particulier, si ce n'est son jogging tous les dimanches matins. » jill est une fille avec des habitudes bien précises, elle a des manies de mémé comme dit sa soeur. et jamais, vous ne la verrez arriver en retard. » elle a horreur des films romantiques complètement neuneu. elle ne les supporte pas. » quoi qu'elle puisse vous dire sur le but de sa vie ou sa raison de vivre, la réponse est toute trouvée : la bouffe. jill adore manger et cuisiner, c'est un ventre sur patte et une cuisinière hors pair. si vous n'avez pas goûté ses cupcakes à la vanille, vous n'avez pas vécu. » elle est un peu compliquée à comprendre, il faut l'admettre. mais sa soeur y arrive, et ce mec aussi. alors pourquoi pas vous ? Derrière l'écran pseudo : LYDIA. (morgane) âge : quatorze ans, j'suis le baby par ici. fréquence de connexion : tous les jours, dès que je peux et que j'ai un instant de libre, je viens ici. où as-tu trouvé le forum : ahem, j'ai trouvé l'idée. qu'en penses-tu : il a un staff de rêve. et personne ne me contredira. scénario ou inventé : jiji est de moi, la pauvre. dernier mot : romane, merci. jotem, t'es la meilleure. | |
Dernière édition par Jill Hemmings le Jeu 16 Oct - 19:54, édité 1 fois |
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Jill Hemmings » billets achetés : 360
| Sujet: Re: don't trust me. (jh) Jeu 9 Oct - 20:59 | |
| débâcle de sentiments J'ai toujours été douée pour me cacher, quand j'étais gamine. Je battais constamment ma soeur, à ce jeu-là. Deux petites rousses qui couraient dans un jardin de la banlieue de New-York, riant aux éclats, observées par leurs parents, qui semblaient eux-mêmes plus heureux que quiconque. C'était beau, à voir. Ils le disaient tous, les voisins, que nous étions une famille charmante. Une famille modèle. Pas si modèle que ça puisqu'un accident est survenu tôt dans ma vie. Très tôt. Trop tôt. Je me souviens encore des flics sur le perron, de la grimace déformée de mon père et de ma soeur, qui a accouru le voir, comprenant immédiatement que quelque chose n'allait pas. Moi je l'ai juste regardée, et j'ai estimé qu'elle était parano, que rien ne se passait. Que tout allait bien, parce que tout avait toujours bien fonctionné, pas vrai ? Et que comme je n'avais jamais eu à me préoccuper de quoi que ce soit, je ne savais pas ce qu'étaient certaines choses. Genre, la mort de ma mère, je ne l'avais pas prévu. Absolument pas prévu. C'est Papa, qui me l'a annoncé. Il pleurait, quand il a prononcé trois misérables mots. Trois misérables mots qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui, qui ont changé ma vie, qui m'ont fait pleuré durant des jours entiers. Trois misérables mots et je comprenais enfin l'impact que pouvait avoir les mots sur les gens. La puissance des lettres et leur facilité à nous faire pleurer. Trois mots à la con, pourtant pas si compliqués, pas si longs, mais qui m'ont pourtant détruite. Maman est morte. Je sais aussi que pendant des années j'ai écrit des lettres à ma mère. Pour lui dire combien je l'aimais, combien elle me manquait, comment c'était vide, ici, sans elle. Je lui avouai que j'avais posé des fleurs jaunes sur sa tombe, au lieu des blanches que Papa voulait. Mais je lui expliquai que c'était pour elle, parce que que Maman, le jaune était ta couleur préférée, tu me l'as toujours répété. Alors, au moins une fois par semaine, j'essayai d'avoir du jaune sur moi, et tant pis si ça se n'accordait pas avec le reste de mes habits. Qu'importe, je le faisais pour elle, pour toi Maman, pour la mère que tu étais, pour ton joli sourire et tes yeux qui brillaient lorsque tu me regardais. Je lui racontai aussi ma vie, dans ces lettres ; le déménagement, l'école, mon arrivée à Chicago, notre nouvelle maison, le lycée, Papa qui s'en va, nous qui allons chez notre tente, nous qui partons de chez notre tente, qui nous installons toutes seules. Moi et ma soeur, toujours aussi soudée, toujours aussi rousses, toujours aussi semblables physiquement mais pourtant différentes mentalement. Je sais que ma mère aurait voulu que ma vie soit sans incidents, la plus parfaite possible. Elle aurait voulu que j'arrête de penser à elle, parce qu'elle savait combien j'aurais eu mal, de ressasser son image. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, vous savez. Elle me manque toujours autant, et je l'aime toujours autant et jamais, jamais je ne cesserai de l'aimer, quoi qui puisse se passer. Je ne lui en ai jamais voulu d'avoir un peu trop bu, j'suis sûre qu'elle n'avait rien prévu. J'en suis certaine. Elle nous aimait trop pour nous abandonner. Et moi je l'aime trop pour l'oublier.
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uc. (part sur chicago + jay) |
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