Lucy Blake » billets achetés : 32
| Sujet: je veux t'aimer trois mètres au-dessus du ciel ♠ lucy Sam 25 Oct - 19:41 | |
| Lucy Blake 23 ans danseuse célibataire et bourreaux des coeurs bisexuelle. ukraino-américaine old.
déterminée + ambitieuse + rusée + assez torturée + travailleuse + un brin sadique + hypocrite + paraît sans gêne + se donne de faux airs de madame-je-sais-tout + têtue à un point inimaginable + se bloque assez facilement sur certaines choses + à la limite de la bipolarité + violente + colérique + impatiente + garce quand ça peut l'aider + bonne menteuse + véritable comédienne.
|
|
elle supporte pas l'odeur du cannabis mais est accro à la cigarette. elle a déjà essayé pas mal de trucs, mais n'a jamais trouvé de quoi la faire autant planer que l'amour et la danse. sa vie ne se résume qu'à la danse d'ailleurs. elle refuse de parler du reste et peut garder le silence des heures durant jusqu'à vous frapper, excédée. elle n'aime pas frapper les gens mais ne peut retenir ses coups que jusqu'à un certain stade. elle est une mauvaise copine selon son seul et unique ex, une mauvaise soeur selon sa famille, mais peut être une amie en or quand vous savez dompter son caractère de feu et faire tomber ses masques les uns après les autres. elle est parfois vulgaire dans son vocabulaire et provocante dans ses tenues de soirée, mais elle ne veut pas de l'inverse. elle vit avec un colocataire qui ne fume que de l'herbe, et ça lui est suffisant. elle est déjà tombée enceinte une fois mais a avorté sans rien dire à quiconque d'autre que son frère aîné. Derrière l'écran pseudo : CUPCAKE . âge : 14 ans. fréquence de connexion : 3/7. où as-tu trouvé le forum : c'ma licorne d'amour qui m'en a parlé. qu'en penses-tu : je suis amoureuse du design et du contexte. J'VAIS EPOUSER CE FORUUUM . scénario ou inventé : inventé. dernier mot : . | |
Mon histoire il n'y a rien à dire sur ma vie. juste une évolution constante dans le milieu de la danse. je m'entraînais dur, je dansais tout le temps, et j'ai peu à peu réussi à me faire une place dans l'une des écoles de danse les plus réputées de chicago. je ne suis pas danseuse étoile, mais je touche à mon rêve. je donne le meilleur de moi-même. sans cesse. il n'y a rien d'autre que ça pour me définir.
je sais que ce n'est pas suffisant. je sais que ça ne prendra jamais la place qu'il faut et je sais très bien pourquoi vous me regardez avec ses yeux. vous me faites penser à ma mère, tiens. une ukrainienne aux cheveux blonds norvégiens, presque blancs, avec des yeux bleus. ses yeux étaient tujours froids et distants lorsqu'ils me regardaient. elle me haïssait. elle cédait à tous mes caprices pour que je ne sois pas trop sur son dos. elle détestait avoir à s'occuper de moi. il y avait mon père pour tout ça. lui, il m'aimait. je lui ressemblais. les mêmes yeux, les mêmes cheveux. j'étais son trésor, sa petite perle, son bien le plus précieux. il était riche. c'était un styliste, travaillant pour de grandes marques de modes, se cachant sous leur nom prestigieux. je suis probablement devenue capricieuse, à être élevée avec une cuiller en or dans la bouche. mais peu m'importait. je pouvais avoir tout ce que je voulais quand je le voulais, du moment que je laissais ma mère tranquille et mon père travailler. il y avait andrew aussi. déjà. de deux ans mon aîné, il ressemblait autant à ma mère que je ressemblais à mon père. il avait des airs désinvolte, il semblait se ficher éperdument de tout. notamment de moi. il ne me regardait jamais gentiment, toujours de haut. il passait le plus clair de son temps à faire ses devoirs ou à jouer avec ses amis. quand j'ai eu quatre ans, j'ai voulu faire de la danse. j'ai dû insister plus longtemps que d'habitude, mais mes parents ont fini par accepter. j'ai commencé par du classique. ça m'a énervé de ne pas réussir tout ce que je voulais du premier coup. j'ai piqué un certain nombre de crises face à mon miroir. mais je n'ai rien reçu d'autre que des corrections. rien de tout cuit. j'ai rapidement compris que je n'obtiendrais rien de la part de mon professeur de danse en pleurnichant. cela ne m'a pas empêché de continuer avec mes parents. j'étais une petite fille pourrie-gâtée.
et puis papa est mort dans un accident de voiture. j'avais dix ans. il devait venir me voir à mon spectacle de noël. j'étais tellement fière de mes récents progrès, je voulais absolument lui montrer que je savais valser avec les étoiles, comme il disait. je m'étais entraînée rudement, dans ma chambre, sans rien dire à personne. j'étais persuadée que mon frère s'en doutait, mais, pour une fois, il n'avait rien dit. j'avais dansé en le cherchant des yeux, espérant croiser son regard plein d'admiration ou de fierté, ou je ne sais quelle autre niaiserie. parce que si j'étais une sale gosse capricieuse, j'aimais mon père, et j'aimais plus que tout le rendre fier. rien ne pouvait me faire plus plaisir. ne le voyant pas arriver, j'ai demandé à ce qu'on appelle à la maison. c'est andrew et ma mère qui sont arrivés à la salle de spectacle, à la fin de la représentation. maman pleurait. andrew ne voulait même pas croiser mon regard, mais je le sentais également triste. je me souviens très clairement avoir froncé les sourcils et à avoir demandé, en ukrainien, ce qu'il se passait. ma mère faisait toujours mine de ne pas entendre quand je lui posais des questions importantes en américain. elle me forçait à être bilingue, e c'était parfois dur de ne pas mélanger les deux. elle me répondit en anglais, et c'est ainsi que je compris la gravité de ses mots. papa était mort et il ne reviendrait lus jamais. elle commença à s'énerver, folle de douleur. a dire que c'était de ma faute, moi, avec ma stupide danse, et mon stupide amour pour lui. et pour la première fois, andrew s'est placé devant moi et il a pris ma défense. il a dit qu'il ne voulait pas qu'elle continue à dire des bêtises. il avait déjà mué, d'un coup, en l'espace d'une semaine. sa voix était déjà assez grave. assez pour que maman s'arrête aussitôt.
j'ai voulu arrêter la danse, les mots de ma mère s'étant gravés dans mon esprit à tout jamais. mais andrew m'a forcé à continuer. il m'a répété, de nombreuses fois, dès que j'hésitais, que j'étais une battante. que mon père serait triste de me voir abandonner si vite, sans avoir donné le meilleur de moi-même jusqu'au bout. il a fini par me convaincre. l'année suivante, je commençais à monter sur pointes. c'était douloureux. pas autant que les coups de ma mère, lorsqu'elle buvait trop. le premier à se rendre compte qu'on me battait fut mon professeur de danse. mon frère n'était au courant de rien, et je le refusais de le priver de sa mère. il n'avait rien fait. il n'avait pas à savoir tout ça. et quand M. Joey, le maître de ballet a contacté les assistantes sociales, ce fut le début d'un long calvaire. andrew et moi on ne voulait pas être séparés, ils nous ont casés chez une grand-tante ou quelque chose comme ça. nous ne voyions que très peu cette vieille femme, juste ses domestiques, qui étaient aux petits soins pour nous. j'ai continué la danse, tandis que mon frère a commencé à traîner dans les mauvais quartiers. j'avais peur pour lui. je l'ai suivi. personne n'en savait rien. nous nous faisions parfois réprimander par notre tutrice, qui nous reprochait d'avoir séché des après-midis de cours. je baissais la tête honteusement au début, mais j'ai rapidement adopté l'attitude du blond. un regard de défi, un haussement d'épaules, et deux simple mots : "who cares ?". on a fini par être synchros sans le vouloir. on le disait en même temps et on nous relâchait rapidement. alors on a essayé de s'arranger autrement. parce que andrew avait déjà besoin d'aller dans les mauvais quartiers pour acheter ce dont il avait besoin. heureusement qu'il s'en est arrêté au cannabis.
la première fois que j'ai accepté une cigarette j'avais quinze ans. comme tout le monde, j'ai toussé, j'ai trouvé ça infect. mais la première fois est loin d'être la plus importante. ce n'est pas elle qui vous fait plonger. c'est la deuxième. celle dont vous profitez, entre deux tous incontrôlées. celle qui vous laisse un goût presque amer en bouche. personne n'a été mis au courant. pas au début. et puis un jour notre grand-tante nous a chopé tous les deux dans downtown, andrew accompagné d'une mauvaise fille, un joint à la main, et moi avec eux, avec ma cigarette. elle nous a ramenés par la peau du cul jusqu'à chez nous. elle nous a donné nos affaires et nous a demandé de dégager de chez elle. au même moment, l'école de ballet m'acceptait comme danseuse rémunérée. andrew a utilisé ce que papa nous avait laissé pour acheter un appartement. un minuscule appartement d'étudiant pour nous deux. et puis, à dix-huit ans, l'âge que j'avais à l'époque, on commence à sortir en boîte, à coucher avec des gens qu'on ne reverra plus jamais. et un de ces abrutis a oublié quelque chose d'important. je suis tombée enceinte. enceinte à dix-huit ans et demi, ça craint. j'ai mis andrew au courant. j'ai avorté. on en a discuté un long moment avant mais c'était la meilleure des choses à faire. et cette petite vie d'abus a commencé à se faire ressentir sur mon mental. je devenais moins stable, plus violente. colérique, je l'avais toujours été plus ou moins. mais là ce n'était plus un simple caprice. c'étaient de véritables crises de nerfs, à tout détruire dans l'appartement, semblable à une tornade. surtout quand j'ai appris que je n'étais pas prise pour être la nouvelle danseuse vedette. ça m'a mis dans une colère folle. mon frère a réussi je ne sais comment à me calmer.
on vit en colocation depuis cinq ans. on a changé deux fois d'appartement et on a tous les deux un métier. il croit au grand amour, je détruis le coeur des gens comme lui. on s'amuse dans nos vies, on s'amuse en soirée. mais est-ce qu'on va bien pour autant ? non. on est brisés de l'intérieur, par la société. et plus on s'amuse, plus on se casse en un millier de fragments. et cette société reboostée par l'apparition de la loterie nous écrase et nous pompe notre énergie. je ne l'avouerais jamais, maisje crois... je crois que j'ai besoin de tomber amoureuse. un gars, une fille, peu importe. quelqu'un qui m'aimer pour ce que je suis. quelqu'un qui ne me demandera pas en permanence de jouer un rôle, de porter un masque, de me faire passer pour ce que je ne suis pas. parce que cette fille trop maquillée, avec une jupe un peu trop courte, avec ses cils trop longs et sa bouche trop pulpeuse, ce n'est pas moi. moi, je suis une sorte d'évolution de la gamine e dix ans qui ne sait pas encore qu'elle a perdu son père.
Dernière édition par Lucy Blake le Sam 25 Oct - 21:46, édité 4 fois |
|
Suzie Hopkins » billets achetés : 61
| Sujet: Re: je veux t'aimer trois mètres au-dessus du ciel ♠ lucy Sam 25 Oct - 20:41 | |
| |
|
Jill Hemmings » billets achetés : 360
| Sujet: Re: je veux t'aimer trois mètres au-dessus du ciel ♠ lucy Sam 25 Oct - 21:58 | |
| bonjour amour. tu sais que j'adore comment tu écris, je te le dis à chaque fois que je te lis. bref, j'adore ta fiche. elle est vraiment parfaite. ce que j'aime chez lucy, ce sont ses failles. elle en a plein, elle l'admet, et elle les cache. c'est magique, de voir son évolution et celle d'andrew. d'ailleurs un frère qui s'appelle andrew, c'est perturbant pour moi. trop de mckinnonisme, là.
anyway, je te valide avec grand plaisir. tu sais que tu peux me harceler h24 - textos ou mps. bienvenue chez toi, cupcake. file faire ta fiche de liens, ton/tes scénario(s), poste tes demandes, floode, ouvre des rps... amuse toi !
au passage, nous faudra un lien. |
|
Simon Entwhistle » billets achetés : 86
| Sujet: Re: je veux t'aimer trois mètres au-dessus du ciel ♠ lucy Dim 26 Oct - 7:23 | |
| |
|
Jay Winslow » billets achetés : 186
| Sujet: Re: je veux t'aimer trois mètres au-dessus du ciel ♠ lucy Dim 26 Oct - 8:09 | |
| |
|
Charly Lowe » billets achetés : 360
| Sujet: Re: je veux t'aimer trois mètres au-dessus du ciel ♠ lucy Dim 26 Oct - 8:31 | |
| |
|
Lucy Blake » billets achetés : 32
| Sujet: Re: je veux t'aimer trois mètres au-dessus du ciel ♠ lucy Dim 26 Oct - 8:35 | |
| simon - MA CASSOU D'AMOUR. c'est thésée/ambros/hazaëlle/day. si tu te souviens de moi (a). mila c'est la hot attitude je vois pas pourquoi on la voit plus jay - quand on est inspirés ça va vite ma jillou d'amour - t'écris mieux et tu le sais et jsuis open pour le lieeen charly - merciiii |
|
Simon Entwhistle » billets achetés : 86
| Sujet: Re: je veux t'aimer trois mètres au-dessus du ciel ♠ lucy Dim 26 Oct - 8:45 | |
| |
|
Lucy Blake » billets achetés : 32
| Sujet: Re: je veux t'aimer trois mètres au-dessus du ciel ♠ lucy Dim 26 Oct - 8:53 | |
| BAH OUI QUE JE SUIS SERIEUSE ouais c'est trop énorme. j'ai eu un doute en voyant ton puf, mais jillou m'a donné la confirmation. je suis trop méga happy de te retrouver là laisse moi le temps de la créer et tu pourras me harceler autant que tu voudras |
|
Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: je veux t'aimer trois mètres au-dessus du ciel ♠ lucy | |
| |
|